Philippiens |
Chapitres :
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▲1.1 Paul et Timothée,
serviteurs de Jésus-Christ, à tous les saints en Jésus-Christ, qui sont
à Philippes, avec les évêques et les diacres.
1.2 Que la
grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père, et
du Seigneur Jésus-Christ !
1.3 Je
rends grâces à mon Dieu, toutes les fois que je me souviens de vous,
1.4 priant
toujours pour vous tous avec joie, dans chacune de mes prières,
1.5 au
sujet de votre participation à l’Évangile, depuis le premier jour
jusqu’à maintenant ;
1.6 étant
persuadé de ceci même, que Celui qui a commencé en vous une bonne œuvre
l’achèvera jusqu’au jour de Jésus-Christ ;
1.7 comme
il est juste que je pense ceci de vous tous ; parce que je vous porte
dans mon cœur, vous qui êtes tous, soit dans mes liens, soit dans la
défense et la confirmation de l’Évangile, participants de la grâce avec
moi.
1.8 Car
Dieu m’est témoin que je vous chéris tous avec la tendresse de
Jésus-Christ.
1.9 Et ce
que je demande dans mes prières, c’est que votre charité abonde de plus
en plus en connaissance et en toute intelligence ;
1.10 pour
que vous discerniez les choses les meilleures, afin que vous soyez
purs, et sans achoppement pour le jour de Jésus-Christ,
1.11 étant
remplis du fruit de justice, qui est, par Jésus-Christ, à la gloire et
à la louange de Dieu.
1.12 Or, je
veux que vous sachiez, frères, que ce qui m’est arrivé a plutôt
contribué aux progrès de l’Évangile,
1.13 en
sorte que mes liens sont devenus manifestes en Christ dans tout le
prétoire, et partout ailleurs ;
1.14 et que
la plupart des frères dans le Seigneur, encouragés par mes liens, osent
annoncer la parole plus hardiment et sans crainte.
1.15
Quelques-uns aussi, il est vrai, prêchent Christ par envie et par
esprit de dispute ; mais quelques-uns aussi le font avec une intention
bienveillante ;
1.16
ceux-ci agissent par amour, sachant que je suis établi pour la défense
de l’Évangile ;
1.17 mais
ceux-là, par esprit de dispute, annoncent Christ non avec pureté,
croyant susciter de l’affliction à mes liens.
1.18 Mais
quoi ! De toute manière, cependant, soit par prétexte, soit avec
sincérité, Christ est annoncé ; et c’est de quoi je me réjouis, et je
m’en réjouirai encore.
1.19 Car je
sais que cela me tournera à salut par vos prières et par le secours de
l’Esprit de Jésus-Christ ;
1.20 selon
ma ferme attente et mon espérance que je ne serai confus en rien ; mais
que, en toute assurance, Christ sera, maintenant comme toujours,
magnifié dans mon corps, soit par ma vie, soit par ma mort ;
1.21 car
Christ est ma vie, et la mort m’est un gain.
1.22 Or,
s’il est avantageux pour mon œuvre que je vive en la chair, et ce que
je dois choisir, je ne saurais le dire ;
1.23 mais
je suis pressé des deux côtés, ayant le désir de partir et d’être avec
Christ, car cela est de beaucoup meilleur ;
1.24 mais
il est plus nécessaire, à cause de vous, que je demeure en la chair.
1.25 Et,
persuadé de ceci, je sais que je demeurerai, et que je demeurerai avec
vous tous pour votre avancement et votre joie dans la foi ;
1.26 afin
que vous ayez en moi un sujet de vous glorifier de plus en plus en
Jésus-Christ, par mon retour auprès de vous.
1.27
Seulement, conduisez-vous d’une manière digne de l’Évangile de Christ ;
afin que, soit que je vienne et que je vous voie, soit que je sois
absent, j’apprenne en ce qui vous concerne que vous demeurez fermes
dans un même esprit, combattant ensemble d’une même âme pour la foi de
l’Évangile,
1.28 sans
être épouvantés en aucune manière par les adversaires, ce qui est, pour
eux, une preuve de perdition, mais pour vous, de salut ; et cela de la
part de Dieu.
1.29 Parce
qu’il vous a fait la grâce, par rapport à Christ, non seulement de
croire en lui, mais encore de souffrir pour lui,
1.30 en
soutenant le même combat que vous m’avez vu soutenir, et que vous
apprenez que je soutiens maintenant.
▲2.1 Si donc il y a quelque
consolation en Christ, s’il y a quelque soulagement de la charité, s’il
y a quelque communion d’esprit, s’il y a quelque tendresse et quelques
compassions,
2.2 rendez
ma joie accomplie, ayant un même sentiment, une même charité, une même
âme, une même pensée.
2.3 Ne
faites rien par esprit de dispute, ni par vaine gloire ; mais par
humilité, estimant les autres comme plus excellents que vous-mêmes ;
2.4 ne
regardant pas chacun à ses propres intérêts ; mais aussi chacun à ceux
des autres.
2.5 Qu’il y
ait en vous le même sentiment qui a été en Jésus-Christ,
2.6 lequel,
existant en forme de Dieu, ne considéra pas comme une proie l’égalité
avec Dieu,
2.7 mais il
se dépouilla lui-même, prenant une forme de serviteur, fait à la
ressemblance des hommes,
2.8 et,
quant à la figure, étant trouvé comme un homme, il s’abaissa lui-même,
étant devenu obéissant jusqu’à la mort, même la mort de la croix.
2.9 C’est
pourquoi aussi Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné le nom qui
est au-dessus de tout nom ;
2.10 afin
qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, et sur la
terre, et sous la terre,
2.11 et que
toute langue confesse que Jésus-Christ est Seigneur, à la gloire de
Dieu le Père.
2.12 Ainsi,
mes bien-aimés, de même que vous avez toujours obéi, non seulement
comme en ma présence, mais beaucoup plus maintenant en mon absence,
opérez avec crainte et tremblement votre propre salut ;
2.13 car
c’est Dieu qui opère en vous et la volonté et l’exécution, selon son
bon plaisir.
2.14 Faites
toutes choses sans murmures et sans hésitations ;
2.15 afin
que vous soyez sans reproche, et purs, enfants de Dieu,
irrépréhensibles au milieu d’une génération dépravée et perverse, parmi
laquelle vous brillez comme des flambeaux dans le monde, portant la
Parole de vie ;
2.16 pour
que je puisse me glorifier au jour de Christ de n’avoir point couru en
vain, ni travaillé en vain ;
2.17 mais,
si même je sers de libation pour le sacrifice et le service de votre
foi, je m’en réjouis, et je m’en réjouis avec vous tous.
2.18 Vous
aussi réjouissez-vous de même, et réjouissez-vous avec moi.
2.19 Mais
j’espère dans le Seigneur Jésus de vous envoyer bientôt Timothée, afin
que moi aussi je sois encouragé, en apprenant ce qui vous concerne.
2.20 Car je
n’ai personne partageant mon sentiment pour s’inquiéter sincèrement de
ce qui vous regarde ;
2.21 car
tous cherchent leurs propres intérêts, et non ceux de Jésus-Christ.
2.22 Vous
savez qu’il est éprouvé, parce qu’il a servi avec moi pour l’Évangile,
comme un fils sert son père.
2.23 C’est
donc lui que j’espère envoyer, dès que j’aurai vu ce qui me concerne.
2.24 Et je
m’assure dans le Seigneur que j’irai aussi moi-même bientôt.
2.25 Mais
j’ai estimé nécessaire de vous envoyer Épaphrodite, mon frère et mon
compagnon d’œuvre et de combats, envoyé de votre part, et qui m’a
secouru dans mes besoins.
2.26 Car il
désirait fort de vous voir tous, et il était fort en peine de ce que
vous aviez appris qu’il avait été malade.
2.27 En
effet, il a été malade, et même près de la mort ; mais Dieu a eu pitié
de lui ; et non seulement de lui, mais aussi de moi, afin que je
n’eusse pas tristesse sur tristesse.
2.28 Je
l’ai donc envoyé avec d’autant plus d’empressement, afin qu’en le
revoyant, vous ayez de la joie, et que j’aie moins de tristesse.
2.29
Recevez-le donc dans le Seigneur avec toute joie, et honorez ceux qui
sont tels ;
2.30 car il
a été près de la mort à cause de l’œuvre de Christ, ayant exposé sa vie
pour suppléer à votre absence dans le service qui m’était rendu.
▲3.1 Au reste, mes frères,
réjouissez-vous dans le Seigneur. Je ne me lasse point de vous écrire
les mêmes choses, et c’est votre sûreté.
3.2 Prenez
garde aux chiens ; prenez garde aux mauvais ouvriers ; prenez garde à
la fausse circoncision.
3.3 Car
c’est nous qui sommes la circoncision, nous qui rendons notre culte par
l’Esprit de Dieu, qui nous glorifions en Jésus-Christ, et qui ne
mettons point notre confiance en la chair.
3.4 Quoique
j’aie moi aussi sujet de me confier en la chair : si quelque autre
croit pouvoir se confier en la chair, je le puis davantage,
3.5 moi
circoncis le huitième jour, de la race d’Israël, de la tribu de
Benjamin ; Hébreu, né d’Hébreux ; quant à la loi, pharisien ;
3.6 quant
au zèle, persécutant l’Église ; quant à la justice qui est en la loi,
étant sans reproche.
3.7 Mais
les choses qui m’étaient des gains, je les ai regardées, à cause de
Christ, comme une perte.
3.8 Et même
je regarde toutes choses comme une perte, à cause de l’excellence de la
connaissance de Jésus-Christ, mon Seigneur, pour qui j’ai fait la perte
de toutes choses ; et je les regarde comme des ordures, afin que je
gagne Christ,
3.9 et que
je sois trouvé en lui, ayant, non ma justice, celle qui vient de la
loi, mais celle qui est par la foi en Christ, la justice qui vient de
Dieu par la foi ;
3.10 afin
de le connaître, et la puissance de sa résurrection, et la communion de
ses souffrances, étant rendu conforme à lui dans sa mort,
3.11 pour
parvenir, si je puis en quelque manière, à la résurrection des morts.
3.12 Non
que j’aie déjà saisi le prix, ou que je sois déjà parvenu à la
perfection ; mais je cours pour le saisir ; et c’est pour cela aussi
que j’ai été saisi par Christ.
3.13
Frères, pour moi je ne me persuade pas d’avoir encore saisi le prix,
3.14 mais
je fais une chose : oubliant les choses qui sont derrière, et tendant
vers celles qui sont devant, je cours vers le but, vers le prix de la
vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ.
3.15 Nous
tous donc qui sommes parfaits, ayons cette même pensée ; et si, en
quelque chose, vous pensez autrement, cela aussi, Dieu vous le révélera.
3.16
Seulement, au point où nous sommes parvenus, marchons d’accord.
3.17
Devenez ensemble mes imitateurs, frères, et regardez à ceux qui
marchent suivant le modèle que vous avez en nous.
3.18 Car il
en est plusieurs qui ont une telle conduite, je vous l’ai dit souvent,
et je vous le dis maintenant encore en pleurant, qu’ils sont ennemis de
la croix de Christ ;
3.19 eux
dont la fin sera la perdition, qui ont leur ventre pour Dieu, qui
mettent leur gloire dans leur honte, et qui ne pensent qu’aux choses de
la terre.
3.20 Car
pour nous, notre bourgeoisie existe dans les cieux, d’où nous attendons
aussi comme Sauveur le Seigneur Jésus-Christ ;
3.21 qui
transformera le corps de notre humiliation, le rendant conforme au
corps de sa gloire, selon l’efficace du pouvoir qu’il a même de
s’assujettir toutes choses.
▲4.1 C’est pourquoi, mes
bien-aimés et très chers frères, ma joie et ma couronne, demeurez ainsi
fermes dans le Seigneur, bien-aimés.
4.2
J’exhorte Evodie et j’exhorte Syntyche à avoir un même sentiment dans
le Seigneur.
4.3 Oui, je
te prie, toi aussi, mon fidèle collègue, aide-les, elles qui ont
combattu avec moi pour l’Évangile, aussi bien que Clément, et mes
autres compagnons de travaux, dont les noms sont dans le livre de vie.
4.4
Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur ; je le dis encore :
Réjouissez-vous.
4.5 Que
votre douceur soit connue de tous les hommes. Le Seigneur est proche.
4.6 Ne vous
inquiétez de rien, mais en toute chose faites connaître vos demandes à
Dieu, par la prière et la supplication, avec des actions de grâces ;
4.7 et la
paix de Dieu, laquelle surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs
et vos pensées en Jésus-Christ.
4.8 Au
reste, frères, que toutes les choses qui sont vraies, toutes les choses
honnêtes, toutes les choses justes, toutes les choses pures, toutes les
choses aimables, toutes les choses de bonne réputation, où il y a
quelque vertu et quelque louange, que toutes ces choses occupent vos
pensées.
4.9 Celles
aussi que vous avez apprises, et reçues, et entendues, et vues en moi,
faites-les, et le Dieu de la paix sera avec vous.
4.10 Or, je
me suis grandement réjoui dans le Seigneur de ce qu’enfin vous avez
fait revivre le soin que vous avez de moi ; à quoi vous pensiez aussi,
mais l’occasion vous manquait.
4.11 Je ne
dis pas cela en raison de mon indigence ; car j’ai appris à être
content de l’état où je me trouve.
4.12 Je
sais être humilié, je sais aussi être dans l’abondance ; partout et en
toutes choses, j’ai appris à être rassasié et à avoir faim ; à être
dans l’abondance et à être dans l’indigence ;
4.13 je
puis tout en Celui qui me fortifie.
4.14
Néanmoins vous avez bien fait de prendre part à mon affliction.
4.15 Or,
vous savez aussi, vous, Philippiens, qu’au commencement de l’Évangile,
lorsque je partis de la Macédoine, aucune Église n’entra en compte avec
moi pour ce qu’elle donnait et recevait, si ce n’est vous seuls.
4.16 Car,
même à Thessalonique, vous m’envoyâtes, et à deux reprises, de quoi
pourvoir à mes besoins
4.17 Ce
n’est pas que je recherche les présents, mais je recherche le fruit qui
se multiplie pour votre compte.
4.18 Or
j’ai tout reçu, et je suis dans l’abondance ; j’ai été comblé de biens,
en recevant par Épaphrodite ce qui vient de vous comme un parfum de
bonne odeur, un sacrifice que Dieu accepte, et qui lui est agréable.
4.19 Et mon
Dieu pourvoira à tous vos besoins, selon sa richesse, avec gloire, en
Jésus-Christ.
4.20 Or, à
notre Dieu et Père soit la gloire aux siècles des siècles. Amen.
4.21 Saluez
tous les saints en Jésus-Christ ; les frères qui sont avec moi vous
saluent.
4.22 Tous
les saints vous saluent, et principalement ceux qui sont de la maison
de César.
4.23 La
grâce du Seigneur Jésus-Christ soit avec votre esprit. Amen.
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- FIN -
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